Genre Aequidens : Aequidens patricki

FICHE


Création : 29/11/2015 par UARU
Mise à jour :

Classe : Actinopterygii > Ordre : Perciformes > Famille : Cichlidae >
Genre : Aequidens > Espèce : patricki


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Ce cichlidé nous provient du Pérou, et est endémique d'une zone limitée aux rivières Rio Aguaytía et Rio Pachitea.
Patrick de Rham,que la plupart des membres du forum connaissent, a découvert cette espèce en août 1981, et l’a donné  à Sven Kullander .
Par la suite, Kullander décrivit officiellement l’espèce, nommée « patricki » bien évidemment en témoignage envers Patrick de Rham.
Il va de soi que je guettais cette espèce depuis longtemps, vu mon prénom.

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Compte-tenu des conditions d’origine de son lieu d’habitation, j’ai préparé un bac ( 260l) avec beaucoup de feuilles au sol, de cattapa, pas mal de racines de mangrove, quelques grosses racines.
Une seule variété de plantes au sol (anubias) qui laisse notre Aequidens totalement indifférent, par contre, pas mal de plantation flottante , lentilles, etc.J’y reviendrai.

Un Ph de 6, une température moyenne de 24 degrés. Restait à prévoir les colocataires.
Une petite troupe de Tetras empereur, assez gros pour ne pas passer à la trappe en cas de disette, un couple de L144.
Par la suite, des Brochis multiradiatus sont venus compléter l’ensemble.
J’insiste bien sur la température, attention à l’origine des poissons, je ne laisse jamais grimper à plus de 25° sans surveillance.
Début juin 2015, enfin, achat d’un trio à un membre du forum, et découverte du nouvel habitat.

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Leur comportement.
Très calmes, réellement. En six mois, pas une seule agression interspécifique, ni même une intimidation. L’un des tetras, que je n’avais pas vu dans le groupe lors de l’achat, mesurait moins de 2 cm, et se permettait de manger en leur compagnie..
Par contre, j’espérais 1M et 2F, hélas, j’ai 2M et 1F.
Mais même cette configuration n’est pas dramatique, bien souvent, le trio est côte à côte en zone de nage facile.
En moyenne, le mâle dominant course une fois par jour maximum le dominé, et sur 30 à 50 cm, puis laisse échouer cette « chasse »
Vis-à-vis de leur bienheureux propriétaire, ils sont même très craintifs, il leur a fallu près de 4 mois pour nager librement en ma présence dans la pièce.
Donc, prévoir des cachettes. Outre les enchevêtrements de racines, leurs cachettes préférées sont largement une noix de coco coupée en deux, ouverture dirigée vers l’arrivée des petits courants d’eau de la filtration.
A noter : la présence d’un matelas épais de plantes flottantes les rassurent, et je les vois souvent calés en dessous, surtout la femelle et le mâle dominé.
Globalement, ils vivent dans la partie supérieure du bac, sauf lorsqu’ils se dissimulent dans les cachettes.
Donc excellente découverte, cet Aequidens étant souvent qualifié , comme beaucoup d’espèces du genre, d’une réputation de glouton carnassier, capable d’engloutir tout ce qui nage et est petit.

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La nourriture.
Egalement sans souci, ils mangent de tout, sec, congelé, vivant. Beaucoup plus délicats que leurs cousins, par exemple Andinoacara pulcher, Aequidens Patricki ne se précipite pas sur la nourriture, mais reste assez calme lors de la distribution.

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Description
C’est un poisson de bonne taille, le mâle dominant fait par exemple chez moi une douzaine de centimètres, et devrait atteindre les quinze. La femelle est plus petite, plus ramassée, plus ronde.
Sans porter de jugement de valeur, c’est l’un des plus beaux Aequidens à mon sens.
La couleur  de base est dans les tons brun-jaune.
La coloration de la joue est superbe, d’un orange soutenu, et une tâche noire relève tout cela, située en peu en arrière et sous l’œil.
Dès qu’ils sont dans la lumière, le corps présente des reflets verts métalliques.
La tâche noire sur le flanc est très visible, et suivant les robes, va plus ou moins s’accompagner d’une ligne, noire également, qui prend naissance derrière l’œil, et se poursuit jusqu’à la caudale.

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La reproduction
Aequidens patricki est un pondeur sur substrat découvert, qui jouit d’une réputation de reproducteur aisé.
Bons parents, comme les Aequidens en général.
Les miens paradent régulièrement, et dans ce cas, la coloration du mâle devient vraiment magnifique.
Pour l’instant, ils demeurent au niveau de la parade, sans plus.
Cet hiver, après un changement d’eau, je pousserai un peu la température, afin de ( peut-être) les inciter à se reproduire.


Espèces proches : Aequidens diadema, Aequidens metae, Aequidens pallidus, Aequidens sp. jenaro herrera. La coloration de la joue est un bon repère pour les différencier.

A suivre.