Genre Aequidens : Aequidens pallidus
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Genre Aequidens : Aequidens pallidus
Classe : Actinopterygii > Ordre : Perciformes > Famille : Cichlidae >
Genre : Aequidens > Espèce : pallidus
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L’Aequidens « pâle » porte bien son nom, car c’est l’un des représentants du genre dont la robe est la plus pâle, plus dans les coloris gris que les chauds bruns/orange habituels.
Heckel en a été le premier descripteur, en 1840.
On le retrouve sur le Rio Negro, cours moyen et inférieur, le Rio Preto da Eva, le Rio Puraquequara et le bassin du Rio Uatumã.
De nombreuses observations ont été réalisées sur le Rio Negro inférieur, au niveau des îles Anavilhanas
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C’est un grand Aequidens, qui dans de bonnes conditions, atteint probablement plus de 20 cm.
Il est à l’aise dans des milieux aquatiques très boisés, offrant de multiples cachettes, avec un épais tapis de feuilles, dans lequel les alevins se dissimulent.
Ce n’est pas un mangeur de plantes, donc un bac planté pourra lui offrir également de nombreuses cachettes.
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Leur comportement.
Comme beaucoup d’Aequidens, c’est un poisson calme, voir timide.
Donc, pas d’excités avec lui.
C’est un poisson de grande taille, il convient de prévoir un bac confortable.
Poisson d’eau noire, voici un exemple de valeurs relevées dans son milieu d’origine :
pH: 4.3
Dureté Totale: <1°dH
Dureté carbonatée: <1°dH
Conductivité: 10µS/cm
Profondeur: max. 1m
Courant: aucun
Température de l'eau: 28.0°C
Le pH semble vraiment être au minimum, et une valeur de 5/5,5 doit être supportée sans grandes difficultés.
.
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La nourriture.
Pas de retour d’expérience personnelle, mais comme tout Aequidens, la nourriture de doit pas poser de problèmes particuliers, ces "goinfres" acceptant tout en général
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Description
Il m’a semblé intéressant de publier un dessin, réalisé au Brésil, par Jacques Burkhardt.
La coloration de base est un blanc-gris, parfois brun-jaune sur la partie supérieure du corps. On retrouve une barre transversale entre la caudale et le bord de l’œil, variant en fonction des moments.
Aequidens pallidus est proche d’Aequidens tubicen (Kullander, 1991), du Rio Trombetas.
Plusieurs auteurs préconisent de les distinguer grâce à la continuité de la barre transversale.
Par expérience, suivant l’humeur du poisson, cette barre peut être variable chez Aequidens.
Plus sûr, notons la présence de marques sur la joue d’Aequidens tubicen, alors qu’Aequidens pallidus en est dépourvu.
Je conseillerais donc plutôt cette seconde méthode.
D’ailleurs, sur l’un des liens de notre forum, c’est Aequidens tubicen qui nous est présenté.
.Aequidens diadema (Heckel, 1840) souvent cité, me semble différent de par une coloration plus soutenue dans les bruns.
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La reproduction
Hélas, ou plutôt tant mieux, je n’aurai pas le privilège de prétendre à la première reproduction de ce poisson, jusqu’à présent jamais reproduit en captivité.
En effet, depuis début décembre, fleurissent sur le web des petits bouts d’information, relatives à la reproduction d’Aequidens pallidus.
La ponte se fait sur substrat découvert, avec près de 500 à 600 oeufs.
Les œufs ont éclos au bout de deux à trois jours, avec une nage libre en une semaine.
Les parents se sont comportés comme tout cichlidé quasiment, protecteurs envers le frai.
A priori, ils étaient beaucoup plus agressifs pendant cette période.
Il va de soi que je publierai toute information relative à ces pontes au fur et à mesure.
Pour ma part, cela ne changera pas le fait que je me porterai acquéreur dès que possible de cet Aequidens rare dans les bacs
Petite bibliographie :
Goulding, M., ML CARVALHO & EG FERREIRA. 1988. Rio Negro. La vie riche en eau pauvre. La Haye.
Haseman, JD 1911. Un catalogue annoté des cichlidés recueillies par l'expédition du Musée Carnegie de Central Amérique du Sud, de 1907 à 1910. Ann. Carneg. Mus. 7: 329-373.
Heckel, nach den neue de J. 1840. Johann Natterer Flussfische Brasilien und Beobachtungen Mittheilungen des Entdeckers beschrieben. (Erste Abtheilung, die Labroiden.) Annln Wien. Mus. Natges. 2: 327-470.
Kullander, SO et EJG FERREIRA. 1991. Une nouvelle espèce Aequidens du Rio Trombetas, Brésil, et redescription de Aequidens pallidus. Zool. Scr. 19: 425-433.
A suivre.
Genre : Aequidens > Espèce : pallidus
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L’Aequidens « pâle » porte bien son nom, car c’est l’un des représentants du genre dont la robe est la plus pâle, plus dans les coloris gris que les chauds bruns/orange habituels.
Heckel en a été le premier descripteur, en 1840.
On le retrouve sur le Rio Negro, cours moyen et inférieur, le Rio Preto da Eva, le Rio Puraquequara et le bassin du Rio Uatumã.
De nombreuses observations ont été réalisées sur le Rio Negro inférieur, au niveau des îles Anavilhanas
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C’est un grand Aequidens, qui dans de bonnes conditions, atteint probablement plus de 20 cm.
Il est à l’aise dans des milieux aquatiques très boisés, offrant de multiples cachettes, avec un épais tapis de feuilles, dans lequel les alevins se dissimulent.
Ce n’est pas un mangeur de plantes, donc un bac planté pourra lui offrir également de nombreuses cachettes.
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Leur comportement.
Comme beaucoup d’Aequidens, c’est un poisson calme, voir timide.
Donc, pas d’excités avec lui.
C’est un poisson de grande taille, il convient de prévoir un bac confortable.
Poisson d’eau noire, voici un exemple de valeurs relevées dans son milieu d’origine :
pH: 4.3
Dureté Totale: <1°dH
Dureté carbonatée: <1°dH
Conductivité: 10µS/cm
Profondeur: max. 1m
Courant: aucun
Température de l'eau: 28.0°C
Le pH semble vraiment être au minimum, et une valeur de 5/5,5 doit être supportée sans grandes difficultés.
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La nourriture.
Pas de retour d’expérience personnelle, mais comme tout Aequidens, la nourriture de doit pas poser de problèmes particuliers, ces "goinfres" acceptant tout en général
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Description
Il m’a semblé intéressant de publier un dessin, réalisé au Brésil, par Jacques Burkhardt.
La coloration de base est un blanc-gris, parfois brun-jaune sur la partie supérieure du corps. On retrouve une barre transversale entre la caudale et le bord de l’œil, variant en fonction des moments.
Aequidens pallidus est proche d’Aequidens tubicen (Kullander, 1991), du Rio Trombetas.
Plusieurs auteurs préconisent de les distinguer grâce à la continuité de la barre transversale.
Par expérience, suivant l’humeur du poisson, cette barre peut être variable chez Aequidens.
Plus sûr, notons la présence de marques sur la joue d’Aequidens tubicen, alors qu’Aequidens pallidus en est dépourvu.
Je conseillerais donc plutôt cette seconde méthode.
D’ailleurs, sur l’un des liens de notre forum, c’est Aequidens tubicen qui nous est présenté.
.Aequidens diadema (Heckel, 1840) souvent cité, me semble différent de par une coloration plus soutenue dans les bruns.
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La reproduction
Hélas, ou plutôt tant mieux, je n’aurai pas le privilège de prétendre à la première reproduction de ce poisson, jusqu’à présent jamais reproduit en captivité.
En effet, depuis début décembre, fleurissent sur le web des petits bouts d’information, relatives à la reproduction d’Aequidens pallidus.
La ponte se fait sur substrat découvert, avec près de 500 à 600 oeufs.
Les œufs ont éclos au bout de deux à trois jours, avec une nage libre en une semaine.
Les parents se sont comportés comme tout cichlidé quasiment, protecteurs envers le frai.
A priori, ils étaient beaucoup plus agressifs pendant cette période.
Il va de soi que je publierai toute information relative à ces pontes au fur et à mesure.
Pour ma part, cela ne changera pas le fait que je me porterai acquéreur dès que possible de cet Aequidens rare dans les bacs
Petite bibliographie :
Goulding, M., ML CARVALHO & EG FERREIRA. 1988. Rio Negro. La vie riche en eau pauvre. La Haye.
Haseman, JD 1911. Un catalogue annoté des cichlidés recueillies par l'expédition du Musée Carnegie de Central Amérique du Sud, de 1907 à 1910. Ann. Carneg. Mus. 7: 329-373.
Heckel, nach den neue de J. 1840. Johann Natterer Flussfische Brasilien und Beobachtungen Mittheilungen des Entdeckers beschrieben. (Erste Abtheilung, die Labroiden.) Annln Wien. Mus. Natges. 2: 327-470.
Kullander, SO et EJG FERREIRA. 1991. Une nouvelle espèce Aequidens du Rio Trombetas, Brésil, et redescription de Aequidens pallidus. Zool. Scr. 19: 425-433.
A suivre.
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